Loin de l’image de la carrière ou de la fascination pour
l’accumulation de richesses, une culture de la sobriété et du
désintéressement s’est ancrée dans l’imaginaire des nouveaux
diplômés.
Bifurquer apparaît
comme une logique naturelle chez les talents de 25-39 ans ayant un
haut niveau de diplôme
79% sont prêts à gagner moins pour avoir un travail plus conforme à leurs valeurs.
60% des
talents sont prêts à prendre un poste plus précaire mais porteur de sens
60% des jeunes
actifs sont prêts à baisser leur salaire de 12% en
moyenne
38% considère que le métier dont on aura le plus besoin dans l’avenir, c’est l’agriculteur
Les projections sur
les métiers du futur témoignent d’une priorité accordée aux
activités liées à la survie physique,
laissant loin derrière les métiers intellectuels. Comme si, face
aux crises tragiques dans lesquelles l’humanité est plongée depuis
quelques années, le regard avait radicalement changé.
Entre la lumière
médiatique tendue aux dissidents des grandes écoles et les
aspirations de la jeunesse, y a-t-il véritablement une force de
changement à l’œuvre dans l’univers du travail et de l’économie ?
L’urgence d’agir face au dérèglement climatique apportera certainement la réponse 💡