« Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses ».
On connaît tous le fameux « Connais-toi toi même », pouvant presque résumer toute la pensée du développement personnel en une seule formule.
Socrate était également maître dans l’art du questionnement. Les millénaires nous ont ainsi également transmis de lui cette citation un peu moins connue :
« Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses ».
Le coaching n’a rien inventé ! Juste actualisé ce magnifique « concept ». Socrate ne serait donc pas len quelques sorte le père du coaching ?
Sa pensée pleine d’humilité se démarque surtout des philosophes de l’époque dans le constat qu’il est non sage, mais qu’il désire la sagesse, sachant qu’il ne l’a pas et allant même jusqu’à se considérer ignorant.
Vivant dans une relative pauvreté par choix, considérant n’avoir l’utilité d’une grande fortune, il était l’anti-consumériste de l’antiquité ! Altruiste, il enseignait, ou plus exactement questionnait, gratuitement et dialoguait avec tous. Son enseignement, comme le coaching tel qu’il est pratiqué aujourd’hui pourrait se résumer en 2 formules chocs :
« Je sais que je ne sais rien » et « C’est toi qui le diras »
Il a même fondé la première école de coaching, qui forma d’autres coachs pas trop mauvais, comme Platon puis un peu plus tard Aristote. On peut même ainsi lui attribuer la supervision, chère au coaching.
Socrate conduisait ces entretiens de telle sorte que ses interlocuteurs non seulement prennent conscience de ce qu’ils portaient en eux, mais transcrivent aussi dans leur vie le résultat de leur propre raisonnement.
Socrate partait du principe que son interlocuteur connaîssait les solutions à ses problèmes, que son travail consistait à poser les questions, non à apporter les réponses, et établissait avec son interlocuteur une relation fondée sur la sincérité. Cela ne vous rappelle pas la fameuse alliance entre un coach et son coaché ?
Mais ce n’est pas tout ! Il passait souvent de nombreuses heures debout, immobile, poussant la philosophie jusqu’au dialogue avec lui-même au stade de la méditation.
Mondialiste avant l’heure, on lui attribue l’origine du cosmopolitisme, c’est à dire la conscience d’appartenir à l’ensemble de l’Humanité et non pas à sa seule patrie d’origine. Et de se comporter ainsi comme un membre de la communauté mondiale et non comme le citoyen d’un État.
Enfin c’est le père de la maïeutique. Emprunté au sage-femme, c’est l’art d’accoucher les âmes ayant pour objectif de montrer à celui qui se croit ignorant qu’il est en réalité savant, pour amener son esprit à penser par lui-même. Autrement dit, encourager l’estime de soi ! Là encore, beaucoup de coachs se réfèrent à la maïeutique aujourd’hui.
Bref, les parallèles avec le coaching moderne sont innombrable et troublant tellement ils sont proches. Le truc incroyable, c’est que ces préceptes aient été mis de côté pendant près de 2 millénaires et qu’ils nous semblent tellement modernes et innovant.
Qu’on soit coach, coachés, adepte du développement personnel ou simplement curieux de cela, on peut tous s’inspirer des enseignements de Socrate. Et peut être de lui attribuer la paternité du coaching !
La publication a un commentaire
Cela paraît facile et logique mais cependant, tellement compliqué pour qui est bloqué dans sa situation : échec, mésestime, qui l’empêche d’en trouver seul l’issue. Surtout, se faire aider et consulter au plus vite un coach (Renaud Boudry) qui saura l’en sortir.